Hors concours
Terre...
Ô ma terre, si belles sont tes rivières qui miroitent sous l'astre
Éclaboussant l'infini de tes plaines, douces vagues aux vents...
Je refuse de croire certains hommes nous menant au désastre,
Pourtant...Ô Mère, nous accorderas-tu encore quelques temps ?
Laisse-nous le galop des chevaux blancs d'écume sur tes plages,
Tes dragons de feu explosant, gémissant et déchirant tes flancs,
Seras-tu magnanime avec nous, tes enfants encore en bas âges ?
Je t'aime tant ma Terre, toi, l'apaisement des cœurs souffrants...
On ne peut envisager la vie sans le défilé de tes quatre saisons
Aux divins effeuillages d'or, de rubis, d'émeraudes en cavales,
Sans ciels d'automne jouant aux orgues de tes mortes-saisons,
Appelant les légions d'étoiles givrées de tes aubes hivernales...
Comment survivre sans exhalaison de tes essences forestières,
Sans entendre tes battements de cœur sous nos pieds égarés,
La douceur verte de tes mousses, piquée de fleurs printanières
Et cette chaleur sacrée de milliards de vies à jamais fustigées ?
Ô Mère, tu nous accordas un droit : vivre la grande aventure,
Tu nous donnas ce que tu avais de plus précieux ici-bas : ta vie...
Je te supplie, ne nous abandonne pas, ne retourne pas en l'azur,
Laisse au genre humain le privilège de corriger ses tristes folies...
Terre...
Ô ma terre, si belles sont tes rivières qui miroitent sous l'astre
Éclaboussant l'infini de tes plaines, douces vagues aux vents...
Je refuse de croire certains hommes nous menant au désastre,
Pourtant...Ô Mère, nous accorderas-tu encore quelques temps ?
Laisse-nous le galop des chevaux blancs d'écume sur tes plages,
Tes dragons de feu explosant, gémissant et déchirant tes flancs,
Seras-tu magnanime avec nous, tes enfants encore en bas âges ?
Je t'aime tant ma Terre, toi, l'apaisement des cœurs souffrants...
On ne peut envisager la vie sans le défilé de tes quatre saisons
Aux divins effeuillages d'or, de rubis, d'émeraudes en cavales,
Sans ciels d'automne jouant aux orgues de tes mortes-saisons,
Appelant les légions d'étoiles givrées de tes aubes hivernales...
Comment survivre sans exhalaison de tes essences forestières,
Sans entendre tes battements de cœur sous nos pieds égarés,
La douceur verte de tes mousses, piquée de fleurs printanières
Et cette chaleur sacrée de milliards de vies à jamais fustigées ?
Ô Mère, tu nous accordas un droit : vivre la grande aventure,
Tu nous donnas ce que tu avais de plus précieux ici-bas : ta vie...
Je te supplie, ne nous abandonne pas, ne retourne pas en l'azur,
Laisse au genre humain le privilège de corriger ses tristes folies...
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